Depuis San José nous avons choisi de descendre jusqu’au Panama en passant par la côte Pacifique. De la playa Tarcoles à la playa Ventanas les plages se sont enchaînées sans se ressembler, tantôt désertes tantôt touristiques.
Playa Tarcoles
Au fond d’une baie la plage de Tarcoles est abritée des vagues, quelques arbres permettent de pique niquer à l’ombre mais le sable noir transforme toute tentative de bronzage en cuisson instantanée.
Playa Hermosa
Réputée comme un des meilleurs spot de surf du pays la plage d’Hermosa fait face à un océan pacifique déchainé. Ce jour-là personne n’ose s’aventurer dans les vagues de plus de cinq mètres qui charrient sur la plages de nombreux morceaux de bois flottés au gré des marées.
Playa Esterillos
Un peu plus tranquille que sa voisine Hermosa, la plage Esterillos présente une bonne alternative pour les surfeurs débutants. Carlos, qui habite une maison à deux pas de la plage nous invite à stationner sur le terrain entre la plage et sa maison. Il nettoie cette parcelle en bord de mer pour attirer le touriste à qui il propose par la suite WC et douche. Nous y dormons gratuitement et acceptons son offre de nous cuisiner un poisson frais, pour 6$ livré directement au van les pieds dans le sable.
Parc National Manuel Antonio
Toujours en descendant vers le Sud nous passons par le parc national Manuel Antonio. Place touristique de première importance nous slalomons entre les bus et les voitures de location pour atteindre l’entrée du parc.
Une fois nos 15$ (par personne) acquittés nous rentrons dans l’enceinte du parc. Un premier sentier nous mène à travers la forêt jusqu’à une cascade, malheureusement à sec en cette pleine période sèche. Un autre sentier conduit jusqu’aux plages, nous délaissons la plage principale, où se retrouve la majorité des visiteurs, pour une plage plus petite nichée dans une crique.
Tout au long de notre balade dans le parc des singes circulent au-dessus de nos têtes et nous observons deux paresseux bien occupés à ne rien faire.
Playa Dominical
Très touristique aussi la playa Dominical propose tous les services que l’on peut attendre dans une station balnéaire : Hôtels, restaurant, surf shops, marché d’artisanat… Néanmoins la plupart d’entre eux sont concentrés dans la rue principale perpendiculaire à la plage et le front de mer reste assez préservé. C’est d’ailleurs là, à l’ombre des arbres, que nous établissons notre campement pour quelques jours entourés d’autres combis Volkswagen.
Une excursion dans les terres
San Gerardo de Dota est un petit village connu pour l’observation des Quetzales, emblématique oiseau de l’Amérique Centrale. Situé sur les flancs du Cerro de la Muerte qui culmine à 3491m il s’agit d’avantage d’un enchainement de maison le long d’une petite route de montagne que d’un vrai village. Il y règne une ambiance rurale bien sympathique et les fraiches températures nocturnes nous permettent de passer une nuit plus agréable que sur la côte. N’ayant pas eu connaissance à temps du point de rendez-vous pour l’observation des Quetzales (la vuelta de los gatos à 5h30 du matin) nous n’en verrons pas. Mais ce court séjour au vert valait bien l’aller-retour depuis la côte.
En redescendant sur le pacifique nous passons par la région de Chirripo pour profiter encore un peu des nombreuses cascades et rivières de l’intérieur des terres.
Playa Ventanas
En chemin pour la péninsule d’Osa nous nous arrêtons sur la playa Ventanas. Mal signalée et à l’accès payant(3€ les 24h) cette plage vaut quand même la peine qu’on s’y arrête. Ici la végétation tropicale se jette directement dans l’océan et la vue de la côte depuis l’océan est sublimée par la chaîne montagneuse en arrière-plan des cocotiers.
W.